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CARNET DE ROUTE

2 mai 2011

BOGOTA

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6 avril 2008

CHEZ LES GAUCHOS

Petite halte wwoofing !

Le wwoof, c'est une asso internationale de volontariat dans des fermes bios (ça, c'est le concept de base).

J'arrive donc à l'estancia Santa Thelma, dont le proprio est un français qui, venu voyager à cheval en Patagonie, y est finalement resté. Un parcours qui laisse rêveur : il est venu quelques années, à se balader, s'arrêtant ici et là à bosser dans les estancias...
Bref, je commence par faire de la maçonnerie, des bricoles en tous genres, jusqu'à ce qu'arrivent à la ferme deux gauchos perdus. L'un d'eux, qui s'en va à la ferme d'à côté, nous explique qu'ils s'apprêtent à redescendre les quelques 8000 moutons du campo d'été au campo d'hiver (soient 12 jours de convoyage à cheval !!!)

Alors là, me voilà parti à rêver... " I'm a poor lonesome cowboy"... Sauf qu'en fait, rien à voir !!!!
Et le péone (ou berger) est là pour me faire comprendre que je ne dois surtout pas oublier que je ne suis qu'un touriste, et qu'on ne s'improvise pas gaucho !!!

Et il a complètement

22 mars 2008

C´EST REPARTI SUR LA ROUTE

Sur les conseils de Pablo, j´oublie l´idée du stop dans la province de Buenos Aires, et je descends en bus jusqu´à Puerto Madryn.
À peine j´arrive à une station service qu´un camionneur, Luis, me fait signe de venir et m´emmène jusqu´à Comodoro Rivadavia... en s´arrêtant, sortant les jumelles chaque fois qu il voit un nouvel animal qui m'est inconnu, ou la toche car on arrive de nuit devant le musée des machines pétrolière à Comodoro. Il  m'explique que les premiers habitants, en cherchant de l'eau, ont trouvé du pétrole. Un premier village s'est donc construit, mais ils n'avaient toujours pas d'eau... ils ont donc creusé à coté et ont trouvé... du pétrole... un nouveau village se construit donc à coté du premier, et ainsi de suite. C'est pourquoi la ville s'étend donc sur une quinzaine de kilomètres, chaque patelin portant pour nom la distance qui le sépare de la première ville : kilomètre 3, kilomètre 5, etc.
Ici, les pompiers m'accueillent, on passe la soirée á papotter et je m'endors sur le canapé de leur salle commune.

Le lendemain, je repars et deux gitans m'emmènent à Oliva Caleta. Ici aussi les pompiers m'accueillent, me laissant poser mon sac de couchage dans la cuisine... Chouettes !

Je reprends vite la route car je suis pressé d'arriver dans une ferme wwoof (asso internationale de volontariat) près de Gobernadore Gregores. après quelques kilomètres, on me dépose sur le bord de la route, dans une station essence... qui ne vend pas d'essence, et où par conséquent ne s'arrête personne exceptés les touristes. J'y croise deux familles de profs français en mi temps annualisé... nid de prof français au milieu de nulle part... c'est rigolo.
J'arrive quand même à en sortir grâce a un couple de cuisiniers qui m'emmènent jusqu'au "village" où ils vont bosser. En guise de village on arrive á la nuit tombée à une station service à coté de laquelle il y a un campement d ouvriers. Me voyant sortir de mon sac un duvet alors qu'il commence à pleuvoir, un ouvrier négocie avec son chef pour que je puisse dormir dans l'entrée. Ils viennent de tous les coins du pays pour 9 mois, à vivre à 4 dans une chambre juste assez grande pour passer entre les lits superposés, travaillant 12 H par jour pour 1500 pesos par mois (300 euros)...
Le lendemain, à l'aube, un coup de pied dans le matelas me tire de mon sommeil, j'ouvre un oeil pour voir un petit signe de la main qui veut dire : "faut pas rester là mon garçon !". Je roule mon duvet et rejoins mes hotes pour le petit maté du matin, puis repars à la recherche d'une bonne âme pour m'avancer de quelques kilomètres, ou pour quelques milliers de kilomètres...

Et là, c'est Aldo, un camionneur, qui me fait faire quelques centaines de bornes. La semaine dernière, il a emmené trois voyageurs jusqu'à Ushuaïa, fêtant l'anniversaire de l'une d'elle sur la route et les logeant là bas chez un de ses potes ...

Il me dépose au croisement de Puerto Santa Cruz, où me prennent un couple de petits vieux super adorables. En arrivant, ils me demandent si je veux laisser mon sac chez eux pour me balader. Je leur réponds que non, car je cherche une laverie pour laver mes fringues, et la petite dame me prend mon sac, le vide dans sa machine, pendant que le mari me prépare un maté, qu'on boit devant le match de foot de son équipe favorite...
La petite dame m'a même emmené faire le tour de la ville, et visiter les environs, jusqu'au port, quinze bornes plus loin.
On se pose ensuite avec le papy dans le patio, devant une fiat 600 dont je lui dit que je la trouve trop jolie. Il m'explique que c'est celle d'un de leur fils, décédé il y a peu... On est là, côte à côte, lui a les larmes au bord des yeux, moi qui ne sais pas quoi faire... alors je le prends dans mes bras. C'est bête, c'est pas facile à décrire ce genre de moment, mais à mes yeux, c'est trop chouette, je n'en demande pas plus...

Je repars, m'apprêtant à passer la nuit dehors, seul, comme un con, dans le camping d'un village ignoré par les guides touristiques. Cependant, contre toute attente, en arrivant là bas, je tombe nez à nez avec Sven et Andrea, des voyageurs suisses vraiment chouettes avec qui je repartirai le lendemain vers Piedra Buenas, croisement de la route pour Gobernador Gregores où je vais bosser.

Là bas, j'attends jusqu'à la nuit dans la station essence, demandant à droite à gauche si quelqu'un s'en va vers ce pueblo... puis je me résigne à passer la nuit ici. Fatigué de dormir n'importe où, je me dirige vers la maison de la famille Alvarez qui loue une chambre. Ils sont adorables, et on passe toute la soirée à papotter ensemble. Le lendemain, au moment de payer, elle me rend la moitié du prix. Trop gentils.
Je repars vers la piste qui mène, quelques 200 km plus loins à Gobernadore Gregores, et la première voiture qui passe m'y emmène.

22 mars 2008

RETROUVAILLES

Et voilà, on se retrouve à Buenos Aires, où Héloïse (notre grande soeur) nous rejoint. De bon matin, je cours donc la chercher à l´aéroport et on a donc passé les deux derniers jours de leur grand voyage ensembles, avant qu´elles rentrent... snif !

22 mars 2008

SANTA ROSA

On est en route vers Merlot, joli coin que la fille du syndicat d'initiative nous a recommandé. Mathilde m'énerve de plus en plus à toujours avoir raison. Elle nous fait quitter la station essence où on attend depuis quelques heures pour se poser au bord d'une 4 voies. Choix complètement insensé, les voitures passant vite, il semble clair qu'aucune ne s'arrêtera ! Sauf que, comme depuis le début quand c'est à elle que viennent ces idées farfelues, ça marche.
Bref, quelques kilomètres plus loin, on est pris par un autre type, ancien routard, qui nous sort un truc genre "faut pô aller à Merlot les jeunes, c'est juste une ville chère pour les vieux. Si vous voulez, je fais demi-tour et vous emmène à Santa Rosa, un petit bled plus chouette". Là bas, ils nous montre les coins où on peut camper tranquille, le plan d'eau, tous les tuyaux dont on a besoin...

On se pose donc au plan d'eau, on se baigne, Mathilde va retirer de l'argent, se fait bouffer sa carte par un distributeur vorace, revient chercher le nº de la banque, repart en courant, pendant que je me pose à discuter avec la famille d'à côté. Comme souvent, on me demande où on compte dormir, et ça surprend quand je réponds qu'on va camper sans tente... Le gars me propose pour un prix hors de notre portée une maison qu'il loue. Je décline poliment son offre, et on continue à papotter de tout et de rien, de cartes bleues et de distributeurs affamés, du beau temps et de l'orage qui s'annonce. Mathilde revient, et Andrea, la maman de la famille, la rassure. elle bosse justement à la banque et il faut juste attendre la fin du week end pour la récupérer.

Alors que l'après midi tire à sa fin, Pétété, le père, nous invite à faire un asado chez eux (barbecue rituel).  Ils sont vraiment trop chouettes, et pendant qu´on prépare le barbec, la grand mère nous met un matelas dans le garage. Bref, comment dire, trop chouettes !!!!!!! Le lendemain, la petite dernière de 4 ans vient se pieuter entre Mathilde et moi pour faire la grasse mat´...

Le lendemain, ils nous emmènent visiter Merlot, qui effectivement est une ville du genre ville thermale, très jolie mais très chère, très chic...

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7 mars 2008

EL TRAPICHE

Dormir dehors c'est chouette... quand il fait beau !!!
Quand il pleut, y'a les couvertures de survie, c'est jouable...
Quand il y a des éclairs, on oublie les couvertures... et là ça devient galère...

Alors après avoir fait le tour des hotels qui nous claquent la porte au nez, on a fini à deux sur un banc de 40 cm de large dans les douches d'un camping...


campement improvisé

EL_TRAPICHE__apr_s_une_nuit_sous_la_pluie

7 mars 2008

MENDOZA

A coté de Mendoza, il y a le Chili. Alors comme j'avais envie de sortir d'Argentine et d'y revenir de manière à pouvoir rester 3 mois de plus, on est allés au Chili (mais on est revenu dix minute après... le Chili ça nous plaisait pas, c'est nul !). Ça tombait bien car sur le chemin, près de la frontière chilienne, il y a le pont des incas, une particularité locale, et l'Aconcagua, le point culminant d'Amérique (presque 7000m). On a donc fait du stop avec deux petits papys adorables qui n'arrêtaient pas de se vanner, dans un camping-car géant qui abritait trois familles brésiliennes, et dans le pick up d'un gars super sympa qui nous a déposé devant l'auberge, visiblement content qu'on se soit croisés ! Le tout dans un paysage fabuleux...
Le fait est que le gars de l'auberge avait vendu une fortune la même excursion a des touristes qui sont revenus blasés, et plus encore lorsqu'ils ont appris qu'on avait fait le même tour sans que ça nous coûte un saladier, et qu'on avait adoré...

Alors du coup, le gars a changé d'attitude, et quand je suis allé payer la dernière nuit, il avait changé le prix. Je lui fait remarquer en le payant qu'il aurait pu le dire avant, et je crois que ça, il l'a mal vécu... Alors ils nous demande de nous casser parce qu'il est 10h15 et que le check out est à 10h. Soit ! Après une petite discussion où j'essaie de lui dire le plus poliment possible que c'est un gros con, le ton monte, sa maman débarque, attrappe mon sac et le jette dans la rue... la bonne ambiance quoi...

Donc l'hostel à éviter à Mendoza est le "Chimba hostel"

6 mars 2008

TALAMPALLA

On sort donc de ce village où il nous a semblé que la coutûme était de se marier entre cousins, et le premier camion a vaches qui passe nous emmene en direction des parcs nationaux de Talampalla et Valle de la luna. On fera donc le trajet à l'air libre, dans un paysage à la fois fantastique et fabuleux.

6 mars 2008

PATQUIA

On débarque en stop dans un petit bled, il est tard, et après moultes hésitations, on se décide à se poser là pour la nuit. Sauf que le seul hotel est hors de prix, et la taulière nous conseille d'aller frapper à l'église, pour y demander si on peut se poser pour la nuit dans le patio.
On arrive donc sur la place du village, on se pose à cuisiner, en regardant des bouts de chous qui répètent pour leur spectacle de danse du lendemain. Emiliano, le prof, vient nous voir, nous invite à rester pour la fête de la place, le lendemain. Quand on lui répond que ça dépend de la nuit qu'on va passer, il nous invite chez lui.
Super gentil, sauf qu'arrivés là bas, il devient bien relou avec moi... Et impossible de lui faire comprendre que je suis hétéro et que je préfère les femmes... vu qu'il est convaicu d'en être une...
A coté de ça, son frangin, qui n'a pas l'air bien finaud, scotche sur Mathilde, la bouche ouverte et les yeux hagard...

Bref, on n'a pas dormi tranquilles, on est partis bien vite le lendemain, et on a complètement oublié de revenir pour la fête du village...

6 mars 2008

CAFAYATE

Cafayate, c'est un petit bled sympathique. On s'y balade le long d'une rivière, un peu dedans aussi, à la recherche des trois cascades cachées. Franchement, on y trouve les paysages les plus jolis que j'aie pu voir depuis le début de ce voyage. Et je suis vraiment désolé d'avoir oublié l'appareil photos...

Le lendemain, on part en stop voir la quebrada de las conchas. Ce sont les photos de l'album "Salta"

Et le meilleur, c'est le stop pour sortir de la ville ... en pelleteuse :

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